Une fois encore, dans une situation désespérée où l’héroïsme n’existe plus chez les hommes libres, ce sont des condamnés à mort qu’on va mettre à contribution pour mener à bien une mission risquée, voire suicidaire. Parmi eux, il y a Léon…

« Un combat pour la survie dans un Japon post-apocalyptique !

Léon, soldat d’élite d’une Europe militariste, est embarqué de force dans une expédition secrète. Dans un Japon en ruine, abandonnés depuis plus de 200 ans, lui et ses compagnons d’infortune doivent récupérer une arme terrifiante. Son nom de code : Tsugumi. Tout ce qu’on sait d’elle, c’est que son potentiel de destruction est tel que le monde a préféré écraser l’archipel sous une pluie de bombes atomiques plutôt que de voir son développement mené à terme…

Mais l’opération tourne court : l’avion s’écrase, et Léon se retrouve seul dans la baie de Tokyo. Affamé, à bout de forces, avec pour unique protection une combinaison antiradiation, il découvre vite que la métropole n’est pas aussi déserte que prévu… Sa course pour la survie commence !

Lancez-vous dans une quête désespérée au cœur d’un Japon post-apocalyptique ! Avec son bestiaire d’une richesse incroyable, ses personnages charismatiques et ses décors extraordinaires, Tsugumi Project vous marquera au fer rouge… »

Cette première série manga traduite en France d’Ippatu nous emmène dans un Japon qui a été abandonné 260 ans aux radiations et aux autres conséquences de sa destruction par les autres pays. Avec Tsugumi Project, nous découvrons la propension bien humaine à l’auto-destruction. L’arme à l’origine de l’éradication du Japon est restée secrète, mais des états sont bien déterminés à mettre la main dessus.

Nous avons vu pendant la guerre froide que deux blocs qui s’opposent avec des armes terrifiantes n’oseront pas en user, mais seulement avec le temps. Au début de l’ère nucléaire militaire, le monde est passé à côté de nombreux recours à l’arme atomique soit par négligence, soit par le refus de quelques militaires d’obéir aux ordres de lancer le feu nucléaire. Avec le temps, la terreur rétrospective va empêcher les blocs d’utiliser cette arme.

Il en sera de même les premiers temps d’une nouvelle arme. Tous les risques d’une apocalypse seront présents à l’origine puis la peur dissuadera les décideurs d’avoir recours à l’arme. Alors la mission confiée à Léon, dans un Japon qui a bien changé, étrangement survécu, doit-elle vraiment arriver à son terme ou la poignée d’hommes qui survivront à cette mission choisira de se sacrifier pour sauver l’humanité d’un nouveau cauchemar ? Une belle découverte aux graphismes superbes.