La Bretagne ! Tous sont morts dans son hameau. Elle, survit, s’occupe des bêtes, trait les vaches, les aide à vêler. Elle tient comme cela, pour ne pas craquer, pour ne pas mourir.
Puis peu à peu les contacts (pas toujours agréables) reviennent. Sa meilleure amie, Cindy, toujours en vie, refuse de partir avec elle. Kori va alors récupérer son cousin Max, l’emmener avec elle et tous les deux vont partir pour Paris, sur un tracteur. Mais Koridwen n’est pas n’importe qui. Avant de mourir, une nuit, sa maman lui avait remis une lettre de sa grand-mère. Elle va apprendre ainsi les origines celtiques de son nom, ses capacités à lire la science des rêves, son destin et lui léguer son coffre de guérisseuse.
Ce roman est particulier, entre la violence qui monte dans ce monde en pleine horreur, les bandes sur la route, les rivalités à Paris et les rêves, l’aspect irréel et magique de la culture celte. Un roman puissant, addictif et impossible à lâcher. Kori sera-t-elle au rendez-vous du 24 décembre ? Yves Grevet nous entraine avec une histoire dans l’histoire et nous scotche à son personnage qui peut-être ramènera l’espoir.