Alia, magicienne sombre, maîtresse de Zébulon, chef du contrôle du Jour, vient de perdre toute son énergie dans un affrontement stupide avec le contrôle de la Nuit. Dépassée par l’absurdité de la situation, elle bénéficie toutefois, grâce à son amant, d’un séjour de remise en forme au camp de vacances pour enfants d’Artek. Là bas, se faisant passer pour une monitrice, elle va pouvoir regagner ses forces à petites gorgées de cauchemars et peurs infantiles. Mais les choses prennent une autre tournure lorsqu’elle s’éprend d’un autre moniteur de la colonie ; Se pourrait-il qu’il soit un clair ?

Tout cela n’est peut-être que le début d’une manœuvre des contrôles à la veille de l’an 2000, mais dans quel but ?
 
Après Les sentinelles de la nuit, voici une nouvelle plongée dans le monde créé par Seguei Loukianenko. Les créatures de la nuit peuplent ce roman dans un style et un but très différent du Club Van Helsing. Les apparences manichéennes sont, comme toujours, trompeuses, et c’est dans un formidable thriller psychologique que le lecteur est entraîné, au rythme des manipulations, et sur fond de parabole du jeu d’échecs.
 
On retrouve avec grand plaisir les personnages et l’atmosphère du volume précédent, et on attend avec impatience la fin de cette trilogie passionnante. Un regard sur la société russe et un point de vue original sur l’occident, une parabole critique des luttes de pouvoir, tout simplement INDISPENSABLE !