Seuls Merlin et Viviane savent ce qu’il est et ce qui l’attend. Le nom de Lancelot n’est encore qu’un murmure, un espoir, car celui qui est né femme porte le nom de Galaad et grandit tel un homme. Terminant son apprentissage des armes et de la douleur, il gagne le droit de quitter la Dame du lac et brûle désormais d’épouser l’aventure ! Mais le destin le mène vers Behforêt et son maître, Iweret, le sombre enchanteur qu’il doit affronter. Son coeur et son poing sont prêts, mais qu’en est-il de son esprit ? Héros maudit ou béni ? La magie et le sang en décideront…

Notre avis:
Un tome 2 bien maîtrisé qui nous offre de bien belles images parfaitement ancrées dans une collection Soleil Celtic qui n’a désormais plus rien à prouver. Ce deuxième tome poursuit sur la lancée du premier avec un tonus guerrier bien affirmé et un côté sombre à vous faire frissonner (signature de l’arrivée d’Olivier Peru au scénario ?), il clôt la phase de lancement de la série sur le combat opposant Lancelot au druide déchu Iweret. Rien à redire, dessin, couleurs, scénar, tout se tient, tout se lit d’une traite et boucle la boucle. Une fois refermé ce deuxième opus, une question demeure en suspend, celle d’avoir choisi un Lancelot femme, même déguisé sous l’apparence d’un homme. Les auteurs tiennent entre leurs mains un profil de héros original, éloigné du stéréotype de la guerrière déguisée en mâle viril. Ici, cela semble plus subtil mais les tomes suivants nous le prouveront ou non. C’est sur ce point que nous attendons les auteurs, pourront-ils nous surprendre et ajouter à la figure mythique de Lancelot un nouveau visage ?