Kyrille est une jeune scribe, Algiar un voleur recherché, Erhunar un amnésique apparut dans des marais réputés pour leur dangerosité… rien ne semble les rapprocher, et pourtant tous entrent en propriété d’un fragment d’une même roche et vont se retrouver confrontés à des monstres qui cherchent « l’ankh ». Le destin va les réunir, et c’est avec l’aide du religieux Maz Herm, de l’arcaniste Kitash Pah et du guerrier Philzab qu’ils vont tenter de percer le mystère de cette pierre.

Pierre Saviste nous livre une intrigue classique, très en-dessous du cycle Ombramère. Le rythme aurait pu être plus agréable avec un autre découpage. Pierre Saviste a voulu passer d’un personnage à l’autre, comme le fait Pierre Bordage, mais consacre de trop longs passage pour présenter chacun des trois protagonistes, et on finit par perdre le fil. L’intrigue est convenue et les réactions des personnages parfois inexplicables et outrées (qu’est-ce qui peut rendre Kitash Pah et Algiar si proches en quelques minutes partagées en cellule ?), amenant des dialogues maladroits.

En résumé, Le marcheur sans rune est un bon roman de fantasy, mais il en existe de meilleurs et plus originaux sur le marché. On y retrouve les travers d’Ombramère, parmi lesquels la longueur, mais l’originalité n’est pas au rendez-vous. Dommage.