On retrouve le roman d’Eric Senabre qui reparait avec une nouvelle couverture dès le 3 avril prochain. Nous l’avons tous découvert avec la trilogie Sublutetia qui mêlait subtilement mondes imaginaires et histoires, références et inventions. Pour se démarquer de ce qui a été écrit avant, il nous entraine dans un tout autre monde, celui de l’Antiquité. Plongez avec délice dans la Rome antique du IIIème siècle avant notre ère et immiscez vous dans la haine mortelle entre Rome et Carthage.

 

Ganymède l’ancien esclave, devenu affranchi, conseiller de son ancien maître Marcellus qui lui même épousera la jeune Elyssa son ancienne esclave carthaginoise devenue une belle jeune femme, sera le narrateur de l’histoire. Ces trois la auraient pu couler des jours heureux à l’abri de la fortune du riche patricien si des forces obscures et puissantes n’en avaient décidé autrement, utilisant d’abord Marcellus, puis Elyssa et Ganymède dans la lutte et la haine d’un certain Caton l’Ancien contre la rivale Carthage et son obsession à la détruire.

 

C’est ainsi que va s’enflammer devant vos yeux un roman à la fois d’aventure, de rivalités, d’espionnage, de recherche d’identité aussi. Au fil des pages tremblez pour le destin et l’avenir des héros, émerveillez vous avec eux en découvrant Carthage l’orgueilleuse, partez à la recherche des mystères, laissez vous emporter avec le cœur d’Elyssa et stoppez les battements du votre le temps d’une rencontre dans les bas quartier de Carthage, hurlez de souffrance avec Ganymède face aux épreuves…

 

Dès les premières pages, le ton est donné, l’auteur ne nous lâchera pas et lance ses héros dans un roman palpitant, fonçant à cent à l’heure des navires quittant Rome pour affronter les pirates, découvrir les secrets des Carthaginois, s’enivrer de la vie si douce et capiteuse des fêtes de la ville entre Orient et Occident, penser avoir découvert et revenir en arrière pour toucher au but et croire que tout est perdu.

 

Eric Senabre confirmait alors tout le bien qu’on pensait de lui et de ses talents d’écrivain dans ses premiers romans et cette impression ne s’est jamais démentie depuis. Avec Elyssa de Carthage, il sait se renouveler et nous faire frémir de plaisir. A dévorer de nouveau ou à découvrir en urgence et sans délais pour un roman qui laisse ce petit gout amer au final parce qu’il est terminé et auquel on pense encore longtemps après la dernière page tournée, des images pleins la tête ! Magnifique ! Valete Monsieur Senabre.