Des dirigeables, des pirates, une guerre de Sécession qui dure toujours… Bienvenu dans le Siècle Mécanique !

Le capitaine Croggon Hainey est le capitaine de la Corneille Libre, dirigeable qui lui a été dérobé et rebaptisé Clémentine. Il se lance alors à la poursuite de son vaisseau à travers l’Amérique, qui s’oriente curieusement toujours plus vers l’Ouest et la ligne de séparation entre Nord et Sud.
Maria Boyd est une espionne en disgrâce des Etats confédérés d’Amérique à qui l’on propose un emploi au sein d’une agence de détectives privés. Sa première mission sera d’assurer la protection d’un dirigeable, Clémentine, jusqu’à sa destination : Louisville.
Ces deux personnages vont croiser leur route, s’affronter, se menacer avant de s’allier contre une menace à laquelle ils ne s’attendaient guère en découvrant la mystérieuse cargaison du Clémentine…

Le roman, assez court, fait suite à Boneshaker du même auteur, mais la lecture du premier roman n’est pas nécessaire. En effet le lecteur est plongé dans cet univers uchronique sans digression sur les avancées technologiques ou historiques. La course poursuite est au coeur du roman, bien menée, les enjeux sont clairs et exposés.
Seule la fin du roman casse le rythme auparavant imposé. Des personnages nouveaux surgissent et aident les protagonistes, sans qu’on en ai entendu parler précédemment. Cette aide facile et inattendue, entre autres, bouscule le récit, comme si l’auteur avait écrit son roman dans un délai imparti et s’était dépêchée de l’écrire. L’histoire aurait gagné à être allongée un peu plus… Malgré ceci, Clémentine est une bonne lecture, et l’on ne peut qu’attendre la suite du Siècle Mécanique pour découvrir les autres aspects de cet univers.