Il reviennent en poche : les deux premiers tomes formidables de A comme Association.
Pour Erik L’Homme se sera Jasper 15 ans, féru de magie, très doué en la matière, capable de tracer un pentacle en quelques minutes et de tisser un sort de protection puissant. La routine !
Vous allez découvrir une mystérieuse organisation : l’Association. Une organisation secrète qui a pour mission d’assurer une cohabitation pacifique entre Normaux (les humains) ou Anormaux (les vampires, trolls, loups-garous, gobelins…)
Dans ce premier tome, paru le même jour que le deuxième, il nous entraine dans la découverte de sa vie, de son appartement trop grand, marqué par l’absence de ses parents presque toujours absents, trop absorbés par leur vie… et par ses potes avec lesquels il a monté un groupe de musique. Bien évidemment comme son alter ego féminine, il a des missions à mener à bien : courser un vampire accro à la drogue ; découvrir le réseau qui lui a fournit le produit ; oublier de couper son portable en pleine mission et se faire repérer et se faire presque éliminer par des sorciers pas doués, un démon évoqué d’un autre monde ou un vampire furieux … Le tout bien évidemment agrémenté de visite au centre de l’Association.
Des personnages bien trempés (découvrez le Sphynx) ; l’humour dévastateur d’Erik L’Homme (et il s’est laissé aller croyez moi) ; des références à la pelle (quand on sait qu’il a rendez-vous avec un vampire à l’angle de la rue Bram-Stocker et du passage Murnau)… Des personnages attachants et comme dans son double, des citations, des clins d’œil à la pelle.
Et puis un danger qui rôde, qui est cet individu qui semble suivre Jasper ?
Pour Pierre Bottero, ce sera Ombe, une héroïne, une fois de plus. Sa vie, ses origines, ses amies, le 13 rue du Horla, immeuble miteux quartier général de l’Association ; Mademoiselle Rose, Walter… les deux têtes pensantes de l’Association.
Ombe déteste la magie et tout ce qui peu s’en approcher. D’autant qu’elle si douée en langue se trouve incapable de retenir les langues essentielles pour les bons sortilèges, le haut-elfique notamment.
Dans sa première aventure, cette folle de moto (un autre point commun avec son auteur) va rencontrer un Elémentaire ; une Créature ; et un troll envouté par un sortilège de soumission.
Les aventures sont palpitantes, on entre de plein pied dans les aventures comme si on retrouvait une vieille connaissance, l’humour, les trouvailles se trouvent à chaque coin de page, les personnages sont savoureux, avec du caractère de l’héroïne en passant par ses amies, ses relations professionnelles ou le troll Erlug philosophe chargé de citer Albert Camus et Cicéron dans la même page.
Un joyeux mélange de magie, de fantasy, d’humour décallé, d’aventures, de références aux séries littéraires ou cinématographiques, qui font de ce Les limites obscures de la magie un excellent moment de lecture, magique et envoutant. Juste de quoi vous donner envie de vous jeter sur l’autre tome si vous avez choisi de commencer par celui-là.
Vif, léger, donnant une impression de facilité qui nous entraine dans une aventure passionnante. A découvrir très très vite.
Ombe elle aussi semble menacée, mais qui donc peut lui en vouloir ?