Après un premier tome pour le moins surprenant, voici les insupportables jumeaux Nombril (Célia et Oliver) de retour.
On les retrouve dès les premières pages en très mauvaise posture. Leur père a en effet perdu un pari avec l’abominable Sir Edmund, leur vieil ennemi, et ils sont donc à sa disposition pendant toutes les vacances. Eux qui rêvaient de télé réalité et d’émissions en tout genre, les voici accrochés à une corde tentant de descendre dans un puits oublié de la vénérable cité de Machu Pichu. Celui qui au départ est dans la plus mauvaise posture, il faut bien l’avouer est Oliver, puisqu’il descend le premier et surtout qu’il a sur le dos le lézard venimeux de Sir Edmund : Beverly.
Dans ce nouvel épisode, ils vont devoir retrouver des khipu (rebaptisés « qui schlingue » par un Oliver de très mauvaise humeur et de très mauvaise foi) qui devraient les conduire vers la cité d’Eldorado ; être confronté à la guerre entre le Conseil et les Mnémones (société secrète chargée de retrouver la bibliothèque perdue, et non détruite, d’Alexandrie, dont leur mère, Claire Nombril, est l’un des membres actifs) : admirer, fréquenter, découvrir leur idole Corey Brandt ; voir Janice McDermott leur vieille ennemie refaire surface ; et affronter des tribus de la forêt amazonienne pas forcément ravies de les voir débarquer. Le tout agrémenté de quelques bestioles formidables dans des seconds rôles inattendus.
C’est grinçant à souhait, ça fonce à cent à l’heure et c’est toujours aussi bien fait, entre délire le plus total et découvertes historiques. Un tome II à mettre entre toutes les mains.
