Hari Seldon est un mathématicien prometteur qui vient, lors d’un important congrès, de démontrer qu’il était envisageable de prédire l’avenir grâce à la psychohistoire, une science qu’il n’a pas encore mise au point. Il doute d’ailleurs de pouvoir faire face au nombre de variables possibles pour les 25millions de planètes habitées par l’homme. Mais son intervention a été remarquée par tous les puissants, notamment le maire de Kan, principal rival de l’empereur Cléon Ier, lequel lance immédiatement sur l’affaire son fidèle Eto Demerzel. Le mathématicien ne doit bientôt son salut qu’au mystérieux Chetter Hummin. S’en suit une folle course poursuite autour de Trantor, planète entièrement urbanisée et capitale de l’empire, pour se cacher des puissants et découvrir la psychohistoire.
 
Cet opus regroupe Prélude à Fondation etL’aube de Fondation, s’attardant sur l’émergence de la psychohistoire puis sa mise en place progressive jusqu’à la mort de Hari Seldon. Très honnêtement, ces deux romans n’ont pas aussi bien vieilli que d’autres du grand Isaac Asimov. Mais, avec une solide traduction et une très bonne étude de Jacques Goimard, le recueil sera en revanche indispensable pour tous les fans des cycles d’Asimov puisqu’il fait habilement le lien entre le cycle des robots et celui de Fondation.