Résumé:
Pour faire face aux Fios, humains et dhampires doivent s’allier à Rose Red Strauss, le seul avec Adelheid, son épouse, à pouvoir détruire le Big Moïra (la grande meule) et empêcher l’invasion extra terrestre.
L’île où le roi vampire s’entraîne, sous la surveillance du Cygne noir, en vue de l’attaque spatiale à bord du Tsukuyomi (qui tient son nom d’une divinité lunaire – astre derrière se dissimule le vaisseau des envahisseurs), est attaquée par ceux qui veulent négocier avec les Fois.
De leur coté, Bridget Irving Frostheart, Morishima s’apprêtent à libérer la souveraine.
Laetitia a été chargé par Strauss de demander à Adelheid de ne rien dire à son réveil.
Quel autre secret dissimule encore celui qu’on surnomme Akabara?
Notre avis:
La menace Fios dévoilée dans le quatrième tome n’avait toutefois pas laissé de coté la recherche du sceau refermant Adelheid. La quête touche à sa fin dans ce volet: "la lune corrosive" est enfin libérée!
Si on s’attend de par son réveil à de nouvelles révélations, force est de constater qu’on ne penserait pas à se plaindre du contraire tant les rebondissements ont été nombreux tout du long des épisodes des recueil 4,5 et 6; composés en grande partie de flashbacks.
Le dernier (il n’en reste plus que deux à éditer aux éditions Ki-oon) s’ouvre sur la vision d’Akabara évoluant à la lumière du jour.
La divulgation de ce secret, préservé jusqu’ici, permet de comprendre quel danger représentait le roi des vampires et pourquoi son peuple avait décidé de l’exécuter. Force est de constater à la fin du chapitre 33 que c’est encore loin d’être suffisant pour véritablement appréhender ce personnage royal qui sublime les tourments que peuvent éprouver les vampires de par le devoir qu’il s’est imposé!
Kyo Shirodaira une fois de plus ne ménage pas sa peine et continue de dérouter le lecteur qui néanmoins ne peut que reconnaître la logique qui réside dans la construction de son récit.
Yuri Kimura se laisse un peu moins aller à ses habituelles fantaisies: si on surprend encore les personnages en train de "grignoter en dehors des repas", la gravité des événements amène la dessinatrice à un peu moins s’épancher par exemple sur Kayuki et ses peluches comme auparavant. Le découpage est toujours aussi inventif.
Les époques différentes, le nombre important de personnages,leurs implications à différents niveaux. Tout cela assure une variété et une diversité bien plus qu’appréciable et qui prouve l’excellente qualité de Vampire chronicles (The record of fallen empire en VO).
Si beaucoup de questions trouvent leurs réponses, il reste encore à découvrir quelle allure revêtiront les Fios, et surtout si l’alliance inespérée remportera la victoire.
On peut le dire sans aucun doutes désormais, une série à coté de laquelle il ne faut pas passer! Encore un succès des écuries Square Enix et des éditions Ki-oon!