1970, Daniel B. Davis est un inventeur de génie. Avec son meilleur ami il lance une entreprise de fabrication de robots ménagers. La société fonctionne tellement bien que sa fiancée et son associé décide de tout lui prendre. Pour oublier Daniel décide de se plonger dans « Le Long Sommeil ». Il va rester en vie suspendue pendant trente ans, et découvrir l’an 2000.
A son réveil les souvenirs surgissent. Il n’a pas décidé seul de ce bond dans le temps. L’heure est à la revanche. Il doit également retrouver Ricky, une petite fille qui reste sa seule amie, et surtout son chat Petronius. En parallèle il veut aussi rencontrer l’inventeur des nouveaux robots qui ressemblent tant à son ancien projet.
Robert Heinlein nous plonge en pleine uchronie. En 1970 la robotique est présente au quotidien, l’hibernation également, et en 2000 les possibilités sont presque sans limite. Pourtant les inventions sont décrites avec tant de naturel, paraissent tellement à leur place dans la vie des personnages que cela semble crédible.
L’humour est également présent dans les dialogues du héros, les réactions de son chat, ou simplement la description des petits tracas du quotidien tel le nouveau système qui remplace les fermetures éclairs à son réveil.
L’histoire simple dans son intrigue ; le roman datant de 1956 c’est surtout le côté science-fiction qui importe ; est suffisante pour donner envie d’aller jusqu’au bout rapidement. Le style très fluide, les personnages plaisants invitent également à dévorer le roman d’une traite.