En 2026, une masse gélatineuse s’étend inexorablement progressivement dans le Pacifique, menaçant la vie maritime sur Terre. Le gouvernement américain fait alors appel à une équipe de scientifiques de renom parmi lesquels Mariella Anders, afin de les envoyer sur Mars. En effet, une partie du code ADN de la masse semble d’origine extraterrestre, et les soupçons se tournent immédiatement vers la planète rouge que les américains et les chinois explorent depuis quelques années. La dernière mission des asiatique au pôle n’a officiellement rien donné, mais les américains commencent à soupçonner que leur forage ait été plus fructueux que ce qu’ils prétendent. Mariella va alors être prise dabs une affaire où s’affrontent laboratoires privés, intérêts gouvernementaux et diverses factions écologistes radicales.
 
N’allons pas par quatre chemins, ce roman est assez indigeste. Le résumé ci-dessus ressemble au quatrième de couverture ? Oui, et difficile de faire autrement car on couvre déjà les 300 premières pages ! La suite n’est d’ailleurs que rebondissements sans intérêt d’un enlèvement à un autre. L’ouvrage ressemble à un mauvais film catastrophe américain. Cousu de fil blanc, sans surprise et souvent très artificiel, le roman nous impose de surcroît un style pesant qui s’attarde longuement sur des préoccupations astronomiques ou biologiques qui rappellent Titan de Stephen Baxter. C’est assurément l’un de ces romans qui contribuent à discréditer la SF et à lui conserver sa réputation de littérature chiante pour scientifiques nevrosés. Inutile donc de vous infliger cette invasion martienne qui n’aurait jamais du être traduite ! (saluons d’ailleurs le traducteur qui a dû se dépêtrer de nombreux termes scientifiques et techniques).