Après leur mort, les Hommes gagnent un monde très similaire au nôtre mais où ils ne vieillissent plus. Ils y demeurent tant que reste vivant quelqu’un les ayant connu. Chaque nouvel arrivant donne des nouvelles du monde des vivants mais, depuis quelque temps, celles-ci ne sont pas bonnes : la guerre bactériologique serait sur le point d’éclater. La population de ce second monde va commencer à décroître jusqu’à ce qu’un matin l’un d’entre eux se retrouve presque seul.
Parallèlement, chez les vivants, une jeune scientifique se retrouve isolée dans son abri polaire après que ses deux collègues soient partis chercher du secours suite à la panne de leur émetteur radio. Ne les voyant pas revenir, elle va devoir, à son tour, se mettre en chemin vers une autre base polaire.
 
                Sans grande originalité dans la trame de l’histoire ou son déroulement, ce roman séduira en revanche par sa poésie et son style léché. L’auteur s’emploie à détailler avec minutie la palette de sentiments humains et l’on sent une réelle affection de sa part pour ses personnages, même dans leurs petits travers.
 
Cet ouvrage ne fera certainement pas date dans l’histoire de l’Imaginaire, mais il vous permettra de passer un moment d’émotion(s).