La Garance est une variante du rouge qui s’avère être aussi son prénom. Elle a 16 ans et son adolescence, déjà un cap à passer en soit, est rendue encore plus difficile par la disparition de sa mère. La communication ne passe plus avec son père, et guère mieux avec sa psy ni même avec sa meilleure amie. La rencontre avec un étrange personnage, sans âge et au charisme singulier, constitue la première lueur de sa vie. Ce qui est plutôt curieux étant donné que cette personne n’a l’air de vivre que la nuit…

Du fantastique léger symbolisant en filigrane les affres de l’adolescence, une esthétique gothique et les aspects les plus romantiques du Vampire : Twilight n’est pas loin. Il est d’ailleurs cité explicitement dans le texte par Une bien belle nuance de rouge. Cet habile procédé est une manière de lui donner conscience de son propre sujet et la rend à la fois plus mâture et plus dure.

Son apparent modèle n’en est donc pas complément un. D’autres classiques sont d’ailleurs convoqués : le Dracula de Stoker bien entendu ou encore le Rouge et le Noir. Ces références sont, là encore, explicitement nommées, comme si Mauricet nous livrait ses propres ficelles scénaristiques et offrait à ses personnages la conscience de leur état de fiction.

Ou du moins les en fait douter, car pour ce premier volume, il se garde bien de livrer la moindre certitude. La réalisation de ce premier tome est assez classieuse. Mais il appartiendra à la suite de répondre à cette épineuse question : cette histoire, largement déjà vue, va-t-elle prendre une direction plus originale ?

 La Garance est une variante du rouge qui s’avère être aussi son prénom. Elle a 16 ans et son adolescence, déjà un cap à passer en soit, est rendue encore plus difficile par la disparition de sa mère. La communication ne passe plus avec son père, et guère mieux avec sa psy ni même avec sa meilleure amie. La rencontre avec un étrange personnage, sans âge et au charisme singulier, constitue la première lueur de sa vie. Ce qui est plutôt curieux étant donné que cette personne n’a l’air de vivre que la nuit…

Du fantastique léger symbolisant en filigrane les affres de l’adolescence, une esthétique gothique et les aspects les plus romantiques du Vampire : Twilight n’est pas loin. Il est d’ailleurs cité explicitement dans le texte par Une bien belle nuance de rouge. Cet habile procédé est une manière de lui donner conscience de son propre sujet et la rend à la fois plus mâture et plus dure.

Son apparent modèle n’en est donc pas complément un. D’autres classiques sont d’ailleurs convoqués : le Dracula de Stocker bien entendu ou encore le Rouge et le Noir. Ces références sont, là encore, explicitement nommées, comme si Mauricet nous livrait ses propres ficelles scénaristiques et offrait à ses personnages la conscience de leur état de fiction.

Ou du moins les en fait douter, car pour ce premier volume, il se garde bien de livrer la moindre certitude. La réalisation de ce premier tome est assez classieuse. Mais il appartiendra à la suite de répondre à cette épineuse question : cette histoire, largement déjà vue, va-t-elle prendre une direction plus originale ?