Aulne est un sorcier de village, un simple réparateur d’objets cassés. Pourtant les mages de Roke l’ont adressé à Ged, leur ancien archimage. Lui seul pourrait aider Aulne à comprendre ses rêves étranges. Chaque nuit il se voit devant le mur qui sépare les morts du monde des vivants. Chaque nuit il s’approche d’avantage, et les morts lui demandent la liberté. Chaque nuit il est plus difficile pour Aulne de résister.
Sur l’île de Havnor, le roi doit faire face à une nouvelle menace : les dragons attaquent de nouveau à l’Ouest. Ils brûlent les villages et les champs, poussant la population à l’exil.
A l’est les Kargues ont décidé de faire une trêve et le Grand Roi de l’Est envoie sa fille au roi de l’Ouest en signe d’alliance.
Ged et son maître l’avait prédit : le temps du changement est venu. Est-ce que les Hommes sauront faire face et comprendre ce changement ?

« Le vent d’ailleurs » est le quatrième tome de Terremer. Ursula Le Guin continue à nous faire vibrer avec son style si poétique et empreint de douceur.
Les personnages sont humains, dans leurs faiblesses et leurs peurs. Même les plus grands héros ont des petits gestes de la vie quotidienne. Tout contribue à plonger le lecteur dans un monde qui paraît réel.
Le rythme est lent, mais sans longueur, comme une après-midi au soleil, où chaque instant se savoure.
L’histoire est simple, et pourtant importante pour comprendre le monde de Terremer, la séparation des Hommes et des dragons, de l’Est et de l’Ouest, dans la vie comme dans la mort.
A lire d’une traite, au calme.