Résumé:

En route pour le royaume de Senegald, afin de mettre à la disposition de qui en voudront ses talents d’escrimeur, Stan Aileron vient en aide à Rutée.

Notre héros se rend vite compte que la jeune fille n’était pas poursuivie sans raison. Le lendemain, il se retrouve sans portefeuille et redevable auprès de celui qui les a hébergé pour la nuit.

Afin de récupérer ces bagages que l’aubergiste veut conserver en dédommagement, Stan accepte de partir à la recherche du trésor qu’abritent d’anciennes ruines à la sortie du village.
De nombreux pièges protégent le bien précieux, en tentant de les éviter, Stan retrouve Rutée.
Elle aussi est en quête du secret que recèlent les décombres et qui se révélera une épée magique du nom de Dimlos.
Cette dernière, douée de conscience, reconnaît en Stan l’élu qu’elle attendait.

Pendant ce temps au temple de Straylize, Phila une jeune novice est témoin du massacre perpétré par Grebam pour s’emparer de « L’œil de Dieu ».
Ce fragment de la comète entrée en collision avec la planète il y a des milliers d’années représente une source d’énergie intarissable, avec laquelle le haut prêtre s’apprête à anéantir le monde.

Notre avis :

A peine l’édition de Tales of Symhonia terminée, Ki-oon nous propose de découvrir une autre licence adaptée des jeux video Tales of.

Graphiquement au moins, ce nouveau titre signé Shinki Kitsutsuki souffre de la comparaison avec le précédent shonen, plus récent et élaboré.

Edité en 1998, les personnages, le scénario et les graphismes de cette série nous renvoient directement aux Chroniques de Lodoss, ou bien encore de par son humour et son esprit "bon enfant" à Slayers.

Un aspect traditionnel, une impression de déjà vu, qui ajoutés à l’exploitation d’un jeu modestement connu en France amène à aborder Tales of Destiny avec un intérêt relatif.

Toutefois, le personnage de Stan Aileron et ses compagnons ont été repris à de nombreuses reprises au Japon (où le succès et l’exploitation de la licence sont bien plus intensifs – on compte au moins trois autres mangas reprenant ce titre, un des plus récents (Tales of Destiny Director’s cut – 2008) mis en scène par Mutsumi Inomata), dés lors apprendre à les connaître pourrait ne pas se révéler anodin.

Lancé au prix exceptionnel de 3€50 (au lieu de 7€50), ce premier volume, si on laisse de coté les précédentes remarques, nous fait entrer de plein pied dans un récit ampli d’aventures et d’actions.

Un manga  qui se lit néanmoins avec plaisir.