Souvenez vous, c’était l’année dernière à la même époque. Le tome I d’un roman évènement : un premier roman et en plus le premier roman publié par les éditions Didier Jeunesse qui jusqu’alors ne publiaient que des albums. Et puis un roman formidable.

 

Un an après notre sourire revient : le tome II débarque dans la semaine. Alors il est temps de vous donner quelques nouvelles de Nathan et d’autres personnages du roman. Voici les premières informations concernant : Le dernier secret de maître Houdin

 

 

La fin de Sublutetia : La Révolte de Hutan est ce que l’on appelle une fin ouverte ; on se doute de ce qu’il en est, mais rien n’est dit explicitement. Au lecteur, donc, de s’arranger avec ce qu’il est légitimement en droit de s’imaginer… et sa propre fantaisie.

Avec l’arrivée de ce deuxième tome, cependant, certaines questions ne pouvaient éternellement flotter dans les airs. Etait-ce bien le père de Nathan qui venait chercher ce dernier sur le quai du métro, à bord de la Sprague-Thomson Martha, à la fin du premier tome ? Foin de suspense : en commençant le tome 2, on ne tardera pas à apprendre – au bout de quelques pages – que tel était bien le cas. Tout serait donc au mieux dans le meilleur des mondes ? Pas vraiment. Si les retrouvailles ont bel et bien eu lieu, elles n’étaient sans doute pas à la hauteur des espérances de Nathan. Martha s’est tout simplement arrêtée à la station où Nathan devait descendre, et c’est seul que ce dernier est retourné chez lui. Sans tenir son père par la main, comme il en rêvait. De fait, beaucoup de questions subsistent, et le père de Nathan n’est pas moins énigmatique qu’il ne pouvait l’être dans le premier volume. Où habite-t-il ? Que fait-il ? Ne se serait-il pas encore fourré dans une situation catastrophique ? la suite ici . 

 

 

 

 

Le premier tome de Sublutetia comportait un certain nombre de clins d’œil patronymiques à des personnages réels, généralement liés à l’histoire de Paris ou à celle de la construction du métro. Toutefois, aucun des protagonistes du récit n’avait, lui, le moindre rapport avec la réalité (si ce n’est des traits de caractère empruntés à droite et à gauche, ou, petite exception, un modèle assez direct pour Fulgence).

Changement de cap avec Sublutetia : Le dernier Secret de Maître Houdin, puisque comme le titre le suggère, Jean-Eugène Robert-Houdin y occupe une place centrale. Et il ne s’agit pas de que de faire planer l’ombre d’une grande figure passée sur Keren et Nathan : au fil des pages, on découvrira – à la faveur de fréquents retours dans le passé – le véritable Robert-Houdin, en pleine action.

Robert-Houdin ! Pour le public d’aujourd’hui – exception faite des habitants de Blois, sa ville natale – ce nom n’évoque souvent plus rien. Parfois, un vieux souvenir se réveille et on s’exclame : « Robert-Houdin ? Tu veux parler d’Houdini, c’est bien cela ? ». Mais confondre Robert-Houdin et Houdini, c’est confondre le maître avec son élève, aussi important que ce dernier soit devenu.

La suite sur Jean-Eugène Robert … ici 

Merci à Eric Senabre. (textes et visuels, tous droits réservés)

 

 

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