Lorsqu’une sphère de cent kilomètres de diamètre apparait au-dessus de l’océan, le monde entier frémit. Pourtant, l’immobilisme de l’artéfact inconnu concentre bientôt les esprits sur une foule de questions et de doutes. D’autant plus que ledit engin apparait et disparait à un rythme mathématiquement calculable. Comme s’il se matérialisait puis se dématérialisait à volonté. Mais qu’est-ce donc que cela?
   Après l’Arène des Géants, Jean-Michel Calvez se penche de nouveau sur l’hypothèse d’un contact entre nos compatriotes Terriens et d’autres entités indéterminées. Néanmoins, dans Sphères –parut dernièrement aux éditions Interkeltia– point de rencontre emplie de jeux de lumières et autres sifflements modulés. Non, rien d’autre qu’une boule géante totalement immobile au-dessus des eaux, très loin des côtes. Seuls éléments visibles: l’altération visuelle faisant clignoter l’artéfact à intervalles réguliers et un long appendice plongeant dans l’océan pour d’obscures raisons. Pas de signaux, pas de sondage technologique possible, et pas même de réaction à l’initiative violente du gouvernement Chinois soucieux de devancer les autres.
   Et oui! la venue d’un engin manifestement non-humain, bien que pacifique en apparence, excite la curiosité mais aussi la convoitise, sans parler de la peur viscérale de l’inconnu. L’humanité montre sa véritable nature face à ce globe étrange. En un mot comme en cent, la panique en haut lieu! Bref, de nombreuses têtes pensantes vont se mettre sur le sujet pour élaborer des plans pour comprendre et, peut-être, repousser l’envahisseur. Sans réellement savoir s’il s’agit d’une invasion d’un genre différent ou d’autre chose bien plus complexe.
   Jean-Michel Calvez nous livre l’un de ses romans dont il a le secret, tout à la fois captivant et source de réflexion. Avec suffisamment de rebondissements pour que le lecteur y reste accroché jusqu’à la fin. Loin de la SF à grand spectacle, Sphères vous conduira quand même jusqu’au toit du monde pour un contact privilégié avec… avec…
   À découvrir dans le roman.