Londres. Un décor post-apocalyptique. La ville a subi des bombardements biologiques. Dans les ruines de la ville, les habitants tentent de trouver l’artefact qui leur apportera le bonheur, poussés par les Vlads, des combattants russes qui ont envahi l’Angleterre. C’est le quotidien auquel sont confrontés Cass et son petit frère Wilbur. Celui-ci cherche dans les vieilles bande-dessinées des indices qui pourra lui permettre de touver l’artefact. Il ira même jusqu’à s’accrocher aux aiguilles de Big Ben, sauvé de justesse par son grand-frère et Peyto, un des quarante-neuf dormeurs, qui se trouvent sur un vaisseau qui menace de s’ecraser sur la terre… six jours plus tard. Le compte à rebours a commencé.
Six jours pour (sur)vivre est le premier roman de Philip Webb. On ne peut que l’encourager à continuer d’écrire puisque ce tout premier titre est une réussite. Il réussit à allier dans le même roman plusieurs genres fantastiques. Extra-terrestres, super-héros, ambiance guerrière, anticipation, tout est mené d’une main de maître et empêche le lecteur de s’ennuyer. Les plus avertis apprécieront d’ailleurs les clin-d’oeils récurrents à la science-fiction, notamment à "2001, l’odyssée de l’espace", de Kubrick. On imagine d’ailleurs bien le roman adapté en film, tant il est riche visuellement. Les personnages sont intéressants, loin des caricatures, et les sentiments sont au rendez-vous. Et puis forcément, le petit message à portée écologique ne vous échappera pas…
Six jours pour (sur)vivre est une quête initiatique trépidante, à l’écriture audacieuse. Partez à l’aventure. Il ne reste que quelques jours à nos héros pour tenter de (sur)vivre…