Avril et Kid vont vous servir de guide dans un monde qui se meurt, après qu’un mystérieux virus ait rendu les animaux, les plantes et les hommes stériles. Dans ce monde terrifiant certains survivent, en bandes ou seuls et Avril et Kid vont les rencontrer parfois par hasard, parfois parce qu’ils sont à leur recherche.
Dire que Stéphane Servant écrit bien et qu’il a le sens du récit serait un doux euphémisme. Dès les premières pages on retrouve sa patte, ses mots qui savent vous entrainer sans vous forcer vers le récit et vous immerger dans ce monde terrifiant pour vous rapprocher au plus près des deux héros et de ceux qu’ils vont rencontrer jusqu’à cette destination rêvée qu’est la Montagne et qui, peut-être, sera leur salut à tous.
Mais peu importe, ce roman est magnifique, puissant, déroutant parfois mais toujours on retrouve l’ADN de Stéphane, ses obsessions, le lien puissant entre l’homme et la nature même s’ils se maltraitent parfois et se rendent coup pour coup. Un récit dans lequel, en fonction de vos lectures, vous saurez retrouver des références d’autres grands noms qui nous ont embarqués dans leurs aventures (on peut penser à Tolkien par exemple avec la ville et ses murailles, sa centrale éventrée… et à bien d’autres encore). Mais que dire de plus si ce n’est qu’une fois de plus Stéphane Servant tape fort et nous offre certainement l’un des meilleurs romans de la rentrée.
Peu importe que vous préfériez tel ou tel genre littéraire, ne vous laissez pas arrêter par ces barrières inutiles, c’est un grand roman et il faut le lire et le partager avec les ados et les adultes de votre entourage pour voir briller dans leurs yeux étoilés de larmes la constellation de Sirius et les autres. Epoustouflant !