Enfermé depuis des années dans un camp pour jeunes détenus, sans souvenir de son enfance, le protagoniste de ce roman, Vendredi, est brutalement libéré et se retrouve plongé dans un monde qu’il comprend mal et auquel il ne va survivre que grâce à certains réflexes d’autodéfense acquis pendant sa captivité. Sensible, il rêve d’être écrivain, mais va se retrouver employé dans une sorte d’association syndicaliste. Poursuivi sans qu’il n’en sache la raison, confronté aux milices d’un quotidien ultraviolent, Vendredi va devoir s’adapter à la liberté.

Récit aux accents post-apocalyptiques, Siècle d’enfer s’inscrit dans la lignée des romans d’Octavia Butler et nous décrit un futur dans lequel il ne fait pas bon vivre et qui rime plus avec régression sociale qu’avec progrès technologique. Un roman noir, bien écrit mais parfois – délibérément – confus, hélas sans grande originalité, voilà ce que nous réserve Frédéric Castaing.