Rose est une petite fille orpheline d’une dizaine d’années. Elle ne rêve que d’une chose : quitter St Bridget, l’orphelinat qu’elle a toujours connu. C’est pourquoi elle est folle de joie lorsqu’on vient la chercher un jour pour travailler au service de Monsieur Fontaine, célèbre magicien, en tant que bonne à tout faire. Rose découvre peu à peu qu’elle est dotée de pouvoirs magiques, ce qui lui fait peur. En effet, ce genre de dons est réservée à une élite et la petite fille redoute que, son secret découvert, elle ne soit obligée de retourner à l’ophelinat. Cependant, quand d’étranges disparitions d’enfants des rues surviennent dans la ville, Rose n’hésite pas à se servir de ses pouvoirs. Elle est prête à tout pour les sauver…

Rose et la maison du magicien pourrait être un conte de fées. La couverture entièrement rose reflète d’ailleurs très bien cette idée. Au départ, une histoire pas forcément originale (une orpheline, des pouvoirs magiques, un magicien, des disparitions, des gentils et des méchants, on connait déjà, non ?), mais Holly Webb a su créer une atmosphère particulière dans laquelle on se plonge aisément. On a parfois l’impression que le récit se déroule au dix-neuvième siècle en Angleterre, parce que l’ambiance victorienne est omni-présente. Un peu à la Tim Burton. En bref, le livre est très british ! Les amateurs de romans de magie (notamment les fans de Harry Potter) seront ravis : il y a plein de petits détails donnés sur les personnages, les objets, le décor. La description des personnages n’a certes rien de novateur, mais ils sont peu nombreux car tout est centré autour de Rose qui, il est vrai, est très attachante. C’est une héroïne qui voudrait ne pas en être une.

Quatre tomes sont prévus, le deuxième pour la fin d’année. Laissez-vous tenter par les aventures de notre apprentie magicienne.