A quoi ressemblerait le monde si l’empire Romain n’avait jamais disparu ? Les Hébreux n’ont jamais réussis à quitter l’Egypte, le christianisme n’est pas apparu. Le premier prêcheur Musulman est mort, assassiné pour protéger le pouvoir de Rome.
Les siècles passent, les empereurs se succèdent. De nouveaux Césars dignes d’Augustus ou de Néron selon les époques. L’Empire tremble sur ses bases, mais jamais de s’effondre.
La découverte du nouveau continent, le premier tour du monde, les débuts de la république, la conquête de l’espace, toute notre histoire est revue depuis Rome.
D’environs 500 ans avant JC jusqu’à la fin du vingtième siècle suivez le destin de la ville éternelle et du peuple dont le destin est de gouverner le monde.

Ce titre signe le retour de Robert Silverberg vers une écriture qualitative plutôt que quantitative et alimentaire.
A travers une douzaine de nouvelles l’auteur nous fait découvrir Rome, ses monuments, ses bas-fonds, ses intrigues, son système politique. Les affres d’hommes supportant la lourde charge de faire survivre l’Empire ou les errements d’Empereurs décadents ne s’occupant que de leur plaisir et oubliant les millions d’individus liés à eux.
Chaque histoire éclaire une période, un changement majeur de la non apparition de la religion Musulman au premier voyage spatial.
Deux regrets : un seul livre pour 2500 ans d’histoire impose de faire des choix, et le lecteur reste sur sa faim ; la quasi totalité des nouvelles met en scène des hommes d’élite, le point de vue du peuple sur un empire de cette ampleur aurait été intéressant.

Au final une très bonne uchronie.