13h13 min – 21 Septembre 2019. La navette Atlantis disparaît des écrans de contrôle lors de son dernier vol.
22 Septembre 2019. Toutes les montres et les horloges de la planète
s’arrêtent. Au même moment, le mécanisme d’Anticythère, un étrange astrolabe datant de la Grèce Antique, se met en marche alors qu’aucun scientifique n’y était parvenu jusqu’à présent.
23 Septembre 2019. La navette Atlantis réapparaît et atterrit à Cap Canaveral… Le commandant, seul survivant, est en état de choc au milieu des cadavres déchiquetés du reste de l’équipage.
24 Septembre 2019. Un sous-marin nucléaire américain capte l’écho sonar d’un U-boat de l’armée allemande disparu 68 ans plus tôt…
Alors que, partout, les avions s’écrasent et que l’apocalypse s’abat sur la planète entière, le futur de l’Humanité semble soudain plonger dans les ténèbres, présageant le pire pour notre civilisation.
Notre avis :
Christophe Bec est connu pour son sens du spectacle et ses créations proches du septième art. Il nous sert ici la suite d’un projet très personnel, puisqu’il est seul au dessin et au scénario, et très ambitieux, puisqu’il revisite le mythe de Prométhée d’une façon moderne, voire futuriste. L’album se découpe en une série de flashs qui montrent ce qui se passe à différents endroits et fait avancer par là l’intrigue générale. Un procédé très cinématographique mais qui déroute pas mal en lecture car on peine à s’attacher à l’un ou l’autre personnage dont le vécu st aussitôt coupé par une autre scène. Ajoutez à cela beaucoup de texte qui oblige à écrire petit parfois ce qui nuit aussi à la fluidité du récit et bouscule les règles habituelles veulent qu’écrire plus petit signifie « parler moins fort »… Bref, si l’idée accroche pleinement et que l’auteur parvient à impliquer complètement notre curiosité dans ce qu’il a à dire et montrer. Si le dessin de Christophe Bec, si réaliste, colle parfaitement à l’histoire, le tout manque un peu de fluidité pour pouvoir vraiment s’immiscer dedans et vivre pleinement une fiction qui en vaut la peine.