La Grande Guerre a commencé. Conscience lance l’offensive finale sur tous les fronts. Equinoxe est en train de couler, les prêtres du Trident sont soumis à des attaques psychiques, l’esprit de Démeter est prisonnier.
Sur le terrain des combats c’est un carnage indescriptible. Des actions terroristes visent tous les centres de production, chaque nation se retrouve prise dans le conflit, les pertes sont terribles.
Le nouvel Empire du Corail ne veut pas gagner la guerre, il veut une domination complète sur le monde sous-marin, en surface et dans l’espace. Aucun quartier n’est prévu, les seuls choix sont la soumission ou la mort.
Les adversaires d’autrefois se retrouvent alliés par la force des choses. Travis tente de sauver ses amis prisonniers d’Oracle, la Ligue Rouge et l’Hégémonie tentent de résister à la plus formidable flotte croisant depuis la guerre entre les Généticiens et l’Alliance Azuréenne.
La suite de Domination est encore plus prenante que le premier tome. La totalité du roman se déroule sur un très court espace temporel. Le monde de Polaris en sortira changé irrémédiablement.
Le rôle des Généticiens, leur origine, commence à être révélé. La force de l’intrigue tient justement à ce que ces maîtres es manipulation, sont finalement eux aussi plongés dans des conflits où la moindre erreur de jugement peut être fatale.
D’autres puissances font leur apparition, la nature du Flux Polaris commence à apparaitre, et au milieu de ce déchainement, la vie des personnages continue à évoluer, par exemple Alan Pencock et sa haine pour Kyle.
Le style est toujours aussi prenant, mêlant l’action centrale à ses conséquences sur le quotidien de personnages faisant une apparition unique. Le tout donne vie à un monde qui va au-delà du simple cadre pour un roman.