Le capitaine Jack Sparrow part à la recherche de la fabuleuse Fontaine de Jouvence. Cependant, son rival de toujours, l’impétueux capitaine Hector Barbossa, devenu corsaire au nom du Roi, est toujours à la recherche de la fontaine. Durant ses aventures de part Londres jusque sur des eaux inexplorées, Jack rencontrera sur sa route le légendaire et redoutable capitaine Edward Teach, plus connu sous le nom de Barbe Noire. Sa fille, Angelica, surgi du passé de Jack, souhaite rendre son père immortel. Mais la route est longue et semée d’embûches. Jack doit-il faire confiance à Angelica ou à Barbossa?

Passer une bonne soirée au cinéma fait toujours plaisir et se laisser emporter par une grande aventure comme le nouveau Pirates des Caraïbes fait ressurgir nos rêves d’enfants.

Un nouveau trésor à découvrir !
Pirates des Caraïbes 4 nous entraîne à la recherche de la Fontaine de Jouvence, dont l’eau donnerait l’immortalité. Par rapport aux précédents films, l’intrigue est beaucoup plus simple à comprendre et reste très linéaire. Du coup, même si l’histoire fonctionne, la folie des précédents Pirates… m’a un peu manquée. Mais le scénario est très bien écrit dans le sens où les situations s’enchaînent à la perfection. Les scènes d’action sont parfaitement chorégraphiées et il est impossible de s’ennuyer. Entre les scènes d’action et d’aventures pures, des pauses permettent d’introduire la comédie de situation ou de paroles dont Jack est souvent l’auteur.


Ainsi, le film mérite largement son appellation de comédie d’aventures, car tous les ingrédients sont réunis. Malgré tout, il y a 20 minutes en trop dans le film : 2h auraient largement suffi à nous divertir.

Johnny Depp reprend son rôle avec plaisir et cela se voit. Les mimiques et attitudes de l’acteur fonctionnent toujours même si on y est habitué. Jack Sparrow n’a pas changé et ce qui fait la force de la franchise, car il reste assez exécrable et complètement déjanté. Ses préoccupations sont hors de la réalité et il ne se rend toujours pas compte du peu de considération qu’il a envers les autres. Ce pirate que tout le monde aime est donc loin d’être un héros parfait, mais que peut-on demander de plus à un pirate ?


Si Barbossa est de retour, cela veut donc dire que Geoffrey Rush a repris son rôle pour mon plus grand plaisir. Acteur parfait dans ce rôle de vieux pirate à la jambe de bois avec un cheveu sur la langue. Il n’y a rien à dire autant sur le personnage que sur l’acteur. Présenté comme le corsaire du Roi, avec perruque et beaux habits, Barbossa est évidemment loin de s’être assagi; sinon, il n’y aurait pas d’histoire…


Le "couple" Sparrow/Barbossa fonctionne vraiment bien et les deux acteurs jouent ensemble très naturellement. Les deux personnages se complètent pour former un duo à la fois comique et touchant. Pour sûr que les petits garçons rêveront de ces deux lurons !


La petite nouvelle du film, c’est Angelica, la fille de Barbe Noire. Le personnage est assez complexe et sa relation avec Jack est très ambigüe. Le mélange entre femme pirate fatale et petite fille perdue permet de ne pas montrer niaisement le seul personnage féminin du film. Cependant, Penelope Cruz gâche complètement les qualités du personnage. Elle est insupportable pendant tout le film et il est étonnant de voir que depuis le temps, elle ne parle toujours pas correctement anglais ! Ses mimiques et moues boudeuses sont infernales et cassent la qualité du personnage créé. Keirey Knightley avait bien plus de caractère!


Barbe Noire est le "méchant" de ce nouvel opus. Joué par Ian McShane, il est certainement le personnage le plus charismatique du film. Malheureusement, il n’est pas assez méchant et ne pose pas tellement de problèmes à Jack. Cependant, l’acteur l’interprète brillamment; son costume et son maquillage ajoutent de la prestance au personnage.


L’histoire d’amour entre Philip, le jeune curé, et Syrena la sirène (la petite Française) n’a strictement aucun intérêt. Le personnage est niais et la sirène est mal interprétée par Astrid Berges-Frisbey dont on peut certes reconnaître la beauté, mais pas le talent. Les séquences les mettant en scène ralentissent la tension dramatique et alourdissent le film.


La petite apparition de Keith Richards, le père de Sparrow, n’est pas déplaisante et confirme la haute qualité des costumes, de la saga en général.


La musique de ce quatrième opus laisse largement à désirer: Hans Zimmer a repris toutes les mélodies des précédents films en les remaniant de temps en temps. Aucune créativité de sa part !

Un monde rêvé
Pirates des Caraïbes 4 nous donne une nouvelle fois de quoi régaler nos yeux. Les décors sont somptueux aussi bien à l’extérieur qu’en intérieur.


Des quatre films, c’est le premier qui me fait autant penser à l’attraction de Disneyland. Les intérieurs, notamment, avec cette lumière tamisée et ces couleurs chaudes. La première apparition d’Angelica dans le bar et la cabine de Barbe-Noire sont les deux décors intérieurs les plus réussis. WhiteCap Bay, la baie aux sirènes, est sublime, et la grotte secrète de la Fontaine de Jouvence également. On a presque envie de voir ces lieux en vrai et de s’y promener !


CONCLUSION
Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence est un quatrième opus tout à fait agréable, du même niveau que le troisième. La capacité de Bruckheimer à créer une saga aussi dynamique et divertissante est à saluer. D’après les dernières infos, l’aventure Sparrow n’est pas près de se terminer…