Dans un futur lointain, alors que la continuité de l’Histoire est perdue, les hommes se sont réfugiés sous terre. À la surface, les océans et les continents ont disparu et les ruines s’étendent. Seule trace de l’existence du passé: les archives. Ura travaille au service d’extraction des données. Son rôle est de restaurer toutes les données environnementales laissées derrière eux par les anciens terriens afin de comprendre les raisons de leurs vies troglodytes. Jusqu’au jour où un document attise la curiosité de Ura et le pousse à remonter à la surface…

Image: Rien à redire. L’image fait honneur à l’ambiance glauque et étouffante de la série.

Son: trois pistes stéréo en français, japonais, allemand d’excellente qualité.

Suppléments: court métrage, interview du réalisateur, livret, bandes annonces.

À notre avis: Présenté pour la première fois en Europe lors du Future Film Festival de Bologne en 2007, Pale Cocoon est la seconde œuvre du jeune réalisateur Yasuhiro Yoshiura. Malgré un sujet peu original (les risques de l’industrialisation à outrance et les enjeux de la sauvegarde des milieux naturels), Pale Cocoon s’avère être une parfaite réussite par le choix de traitement du réalisateur mais aussi par l’aspect visuel parfaitement maitrisé, éthéré et claustrophobique, à l’image des souterrains investis par les derniers humains. Oscillant entre les univers de Jules Vernes et d’Asimov, le moyen métrage rend hommage à la science-fiction classique et à ses thématiques. Révélation d’un réalisateur et d’un univers, Pale Cocoon donne un aperçu du prochain film du réalisateur: Time of Eve.