Ce retour sur les Terres Franches dans le monde d’Oscarthur est un grand plaisir. Dès les premières pages, on se retrouve plongé dans un univers à la fois familier et fantastique. Une nouvelle menace le monde de nos héros. Des magiciens et des érudits sont retrouvés morts, le crâne vidé totalement de leur cerveau ! De mystérieuses traces de ventouses, retrouvées sur les corps des victimes ajoutent au mystère. Très vite Magnus et ses amis très inquiets se rendent à l’évidence, il se passe quelque chose d’inquiétant, une créature venue d’un autre plan est à l’action, d’autant qu’on a retrouvé sur l’une des victimes une liste avec des noms biffés par une trace de sang, et les noms restants sont Magnus, les Morchainval et d’autres noms d’apprentis, de sages… tous ayant un rapport avec la magie et/ou le savoir.
Magnus décide alors d’envoyer Phylassio enquêter en Basseroche. Mais la mission de Phylassio et de ses compagnons Angmar, Strogolis et la semi-rate Asheena, ne va pas être de tout repos. Phylassio doit partager une cérémonie particulière avec le père d’Asheena pour découvrir les intentions de ses ennemis et retrouver la trace du monstre. De plus le monde de Basseroche est au bord de la guerre l’infâme kraputh rassemble ses forces pour éliminer les derniers clans indépendants et il collabore avec le monstre.
A parti de là l’histoire s’emballe, entrainant les différents lieux, protagonistes dans des aventures à la fois liées et différentes, se coupant, se croisant, mêlant magie, créatures fantastiques : le poulpe venu de l’autre plan, la vampire, les chevaux aîlés, les lieux mystérieux aux pouvoirs merveilleux, une épée maléfique de légende… Trahison, complots, mésaventures se succèdent à un rythme effréné. Parfaitement à l’aise dans ce deuxième tome, Frédéric Anarratone, nous livre une histoire palpitante aux personnages et aux aventures formidablement bien menés.
Un roman de fantasy particulièrement réussi qui nous laisse espérer la parution d’un troisième tome rapidement (à l’automne ? )

A découvrir sans faute. C’est très bon

 

 

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