Le jeune Alec a subi la torture et est emprisonné pour un crime qu’il n’a pas commis, attendant le moment de son exécution lorsqu’un étrange barde, prisonnier lui aussi, l’entraîne dans sa fuite. Le barde, nommé Seregil, se révèle être une sorte d’espion aux multiples secrets. Alec est immédiatement fasciné par le personnage, et décide de lui emboîter le pas dans ses pérégrinations qui le mèneront en des contrées qu’il n’aurait jamais imaginé visiter.
Si ce roman ne distingue pas par son originalité, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un très bon ouvrage de Fantasy, au style enlevé et aux personnages attachants. Les descriptions sont soignées et poétiques, et l’on a un réel plaisir de lecture et une réelle détente en lisant Nightrunner. On pardonne à l’auteur quelques manques de cohérence dans le scénario tant, par ailleurs, son univers est solide et l’action fluide. Disons le franchement, ce roman vaut bien un David Eddings.
Avec Nightrunner, les éditions Mnémos renouent avec les meilleures publications de fantasy anglosaxonnes. Sans être indispensable, cet ouvrage est de grande qualité et mérite le détour pour tous les amateurs de fantasy et pour ceux qui souhaitent découvrir le genre.