Après s’être échoués sur les rivages lointains de Madagascar, nos New-yorkais ont concocté un plan dément – si dément qu’il pourrait bien réussir ! Avec une discipline quasi militaire, les pingouins ont rafistolé une épave d’avion et au terme d’un vol chaotique à souhait, l’improbable équipage a pu rallier les vastes plaines d’Afrique. Les anciens pensionnaires du zoo de Central Park rencontrent alors pour la première fois leurs familles respectives dans leur habitat naturel. Une occasion unique de renouer avec ses racines, mais aussi de mesurer le gouffre qui sépare la nature de la civilisation, le “continent noir” de la “jungle de béton”. De nouvelles aventures, encore plus palpitantes, attendent nos amis sur la terre de leurs ancêtres, mais le souvenir de New York reste présent en chacun d’eux. N’est-ce pas là que doit finalement se jouer leur avenir ?

Si le premier Madagascar était une bonne surprise, le deuxième volet est moins frais et manque un peu de punch.

Les New-Yorkais découvrent l’Afrique, leur pays d’origine et doivent faire face à leurs racines. Le film se concentre essentiellement sur Alex, le lion, qui retrouve ses parents.


Pour devenir le Roi de la savane, il doit passer un rite de passage. Lui qui ne connaît que la danse, échoue et déçoit son père, Zuba. Banni de la tribu, c’est le cruel Makunga qui prend la place de Zuba. Beaucoup trop inspiré par Scar, Makunga n’a pas grand-chose d’original si ce n’est le doublage d’Alec Baldwin. Il n’est pas clairement montré comme le méchant du film et semble uniquement destiné à des gags faciles.


Gloria découvre plus ou moins l’amour auprès de Moto Moto, un hippopotame musclé obsédé par les rondeurs de la dame. Ce personnage secondaire est assez marrant et comme il est peu utilisé, on ne s’en lasse pas.


Les pingouins sont eux-aussi de retour: les gags qui leur sont associés reprennent un peu trop ceux du premier volet même si le sourire est toujours présent. Dommage de ne pas avoir trouvé des gags un peu plus originaux.


La seconde intrigue du film arrive assez rapidement et c’est ça qui permet aux spectateurs de continuer à regarder. Des humains en plein safari se font voler leur jeep par les pingouins. Perdus, ils sont pris en charge par la “mamie kung-fu” déjà vue dans le premier volet, qui les motive pour recréer une sorte de New York dans la savane.


Ils construisent un barrage qui assèche le lac dans lequel les animaux de la savane viennent s’abreuver. Pour prouver à son père qu’il est un vrai lion, Alex décide de sauver les habitants.

Les thèmes de l’amitié et l’entre-aide, mais aussi l’amour et la différence sont abordés de façon assez juste et sympathique. Cependant, la trame de l’intrigue ressemble un peu trop au premier et la comédie tes trop présente. Je m’explique. Les gags sont parfois lourds et les dialogues sont souvent “balancés” à un rythme un peu trop rapide: beaucoup de gags pas forcément pertinents.

Ce qui est gênant, c’est le lémurien King Julian dont la présence n’est pas justifiée. Depuis le premier volet il n’a pas du tout changé et ses répliques sont quasiment des copié-collé du numéro 1. Son histoire de sacrifice aux dieux de l’eau ne fonctionne pas: censé être dramatique, elle est ramené à une séquence comique basée sur les névroses de Melman.

CONCLUSION
Madagascar 2 est un dessin animé agréable à regarder, mais peu dynamique et pas assez original. Le doublage anglais permet cependant de passer un bon moment (Ben Stiller, Chris Rock, Alec Baldwin).

Caractéristiques DVD:

Édition : Edition Simple, Keep Case, PAL, Tous publics
Région : Région 2
Audio : Anglais Dolby Digital 5.1, Français Dolby Digital 5.1
Vidéo : Format 16/9 compatible 4/3, Format cinéma respecté 1.78, Format DVD-9, Film en Couleurs
Sous-titre : Anglais, Français, Néerlandais

Bonus: Commentaire des créateurs du film, les acteurs de Madagascar 2, Madagascar 2 : le making of Juke-box, vidéo des animations Dreamworks, Madagascar 2 : bande-annonce du jeu Activision et plus encore !