Les auteurs…

 

Charlotte Bousquet (Noire lagune – Gulf-Stream-Junior) :

"Les Imaginales ont été l’occasion de rencontres passionnantes avec les autres invités présents durant ces quatre jours, mais également avec les lecteurs… et de découvertes artistiques et littéraires. C’est un festival chaleureux, riches en découvertes humaines et culturelles."

 

Anne Guéro (La geste des Chevaliers dragons – Soleil production):

"Les Imaginales, plein de rencontres passionnantes au bar, et un délicieux cocktail bleu. J’y étais cette fois aussi bien en tant que romancière qu’en tant que scénariste de BD, et j’ai apprécié de voir que les deux catégories de lecteurs étaient représentées…"

 


 

Les illustrateurs….

 

Michel Borderie (Le grimoire de Korylfand – Editions Spootnik):

"Je suis présent aux Imaginales depuis 2006 et j’apprécie beaucoup le lieu du festival près de la Moselle au coeur des jardins d’Epinal. J’aime aussi le fait de se déplacer midi et soir pour les repas dans la ville, à pied, facilement, rencontrant ainsi pendant 4 jours, des auteurs que l’on n’a pas toujours le temps de voir sur le salon mais aussi des lecteurs dans un autre contexte que les séances de dédicaces ou les conférences. Cela crée une intimité propre a ce festival et c’est, à mon avis, ce qui en fait le succès et l’originalité."


Fabien Fernandez (un des 4 illustrateurs de la fresque Imaginales 2010):

"Un moment intense de rencontres dédicaces et travail pictural"

 

Sylvain Demierre (Illustrateur de la Fraternité du Panca de Pierre Bordage – l’Atalante):

"Toujours risquées les deuxièmes fois. Surtout quand la première a fait germer de si bons souvenirs.
Et bien cette nouvelle participation aux Imaginales d’Epinal a tenu toutes ses promesses: reprise de contact avec les participants de l’année dernière, nouvelles et joyeuses rencontres avec des auteurs, des éditeurs, des traducteurs, des lecteurs, j’en passe et des meilleurs 🙂
J’ai eu énormément de plaisir à partager des extraits de textes tout au long du festival.
Bref, de bien bons moments vécus en orbite des mondes de l’imaginaire qui rendent le retour sur Terre un peu difficile. La gravité, sans doute…"

 


 

Les « professeurs »…

 

 

Élisabeth Vonarburg (Chronique du pays des mères – Le livre de poche):

"J’aime trop le titre de ce festival. On devrait imaginer tout le temps, ça garde en vie. Et que le festival ait organisé un atelier d’écriture va en aider beaucoup à imaginer mieux, j’espère."

 

Lionel Davoust (L’importance de ton regard – Rivière blanche):

"Les Imaginales sont toujours une grande fête de l’imaginaire, qui réussit tous les ans l’équilibre délicat entre convivialité, accessibilité et profondeur – il suffit de parler aux visiteurs comme aux invités pour s’en convaincre, et je suis toujours très heureux d’y participer autant que d’apporter ma petite pierre à l’édifice pour la traduction simultanée.

Pour cette neuvième édition, le festival s’est agrandi avec la présence d’un troisième lieu de débats, mais aussi l’instauration d’un atelier d’écriture à visée professionnelle dirigé par Elisabeth Vonarburg, épaulée par Jean-Claude Dunyach et moi-même. Nous avons parlé de désirs et de mouvements d’écriture, ainsi que de construction narrative et de recherche d’idées, l’occasion d’être à la fois très intuitif et d’entrer véritablement dans la mécanique de la fiction, de soulever le capot et de regarder le moteur tourner. A titre personnel, je regrette toujours un peu que la littérature soit considérée ici et là comme « innée » – un talent que l’on a, ou pas – alors qu’elle est aussi gouvernée par une technique, tout comme la musique exige de faire des gammes ou que le dessin exige de connaître la perspective. Je m’efforce toujours dans ce genre d’intervention de rendre à cette technique la place qu’elle devrait logiquement occuper : il suffit parfois d’un peu de rigueur et d’organisation pour débloquer des idées qui veulent s’exprimer ! J’ai l’impression que les participants ont apprécié cette approche – je l’espère, en tout cas – et je souhaite qu’ils aient retiré de nos échanges de nouvelles pistes pour développer leur écriture.

Mais les Imaginales, ce sont aussi de belles rencontres : avec les lecteurs, bien sûr, que je remercie pour leur intérêt fidèle, mais aussi des débats drôles, personnels ou pointus avec auteurs et éditeurs. Et j’ai eu le plaisir cette année d’être l’interprète de Jacqueline Carey et Robert Charles Wilson : être la « voix » de telles pointures de la littérature est à la fois un honneur, une joie, ainsi qu’une vraie leçon d’humanité… et de littérature ! ".

 


 

Une visiteuse…

"Je suis tombée dedans quand j’étais… (ah non, je n’étais pas si petite que ça en fait). Les Imaginales? En tant que visiteuse/fan? C’est un cataclysme littéraire où ma ville d’adoption se remplie chaque année d’individus armés de stylos, de livres, d’illustrations, et de leur arme la plus redoutable : leur accessibilité.
Le plus dur est quand même les 361 jours séparant chaque édition. Je reste de longues heures dans le parc du Cours telle le Glaude sur son banc de pierre à attendre la venue de ces visiteurs farfelus venus d’on se sait où (car oui, je soupçonne le Magic Mirror d’être en fait un véhicule spatio-temporel qui dépose sur Terre, de temps à autres, ces écrivains de l’Imaginaire – et non, je n’utilise pas la même technique d’appel que le Glaude!).
Comment ça, je lis trop de Science-fiction??!!??? "

 


 Crédits: Photos © Murielle Babault/ Emmanuel Grandvillain/ Christian Lesourd

Je tiens à remercier personnellement tous les artistes (les noms ci dessus auquel il faut ajouter Sire Cedric et Francis Berthelot) qui se sont prétés au jeu et m’ont aidé à faire cet article et aussi "le gang d’Epinal" avec qui j’ai passé un excellent festival (A l’année prochaine!)