Avec les zozos, vous allez faire la connaissance d’une famille d’autruches pas comme les autres : Nicolo, le plus jeune, fait toujours un drôle de rêve dans lequel il finit toujours la tête dans le sable. Marco, son grand frère, est insupportable, tout autant que Léa sa grande sœur et deux parents aimants. Les deux auteurs nous emportent dans un univers loufoque fortement anthropomorphisé.
C’est dimanche, la famille se met d’accord pour aller au zoo, une grande première pour Nicolo, pour découvrir des Zozos : « drôles de bestioles, sans poil, sans plume, ils n’ont que la peau sur les os ».
Tous les animaux du coin semblent s’être donné le mot et c’est l’occasion pour nous en attendant dans la longue file d’attente de découvrir hippos, ours, jaguars, singes, renard et marmottes…
Nicolo a de la chance, il va pouvoir entrer avant avec son copain Jojo et découvrir ce que sont les zozos. Il y a les pipeletos, les mélancolicos, les musculos.
Mais quand le gang des putois libère les zozos c’est la panique et nos autruches risquent fort de se retrouver la tête dans le sol, il paraît que cela les rend invisibles.
Dans ce texte court, le jeune lecteur va bien s’amuser en découvrant la famille de Nicolo, les familles d’animaux qui patientent devant le zoos et surtout l’inversion par rapport à notre monde en découvrant qui sont les zozos. Ce texte est drôle, malin et intelligent car il ouvre sur l’autre, la représentation qu’on en a et permettra aux jeunes lecteurs de se poser bien des questions sur l’altérité. Une réussite.