Alors que nos amis reviennent au sortir de leur périple étrange dans la cité qui les avait célébrés comme libérateurs des envahisseurs Trasses, il leur reste à faire le deuil de leur ami Otomoro sans compter que Valérie dépérit à vue d’œil. Ils pensaient être débarrassés du Tapir mais il apparaît que son héritage va les poursuivre encore. Ou plutôt les attirer, à commencer par un Christopher toujours aussi curieux et déterminé en tout cas à ne pas se soumettre sagement à des autorités galactiques souhaitant le garder confiné. C’est encore un mode de transport inhabituel qui va leur permettre de circuler au fil d’univers bien disparates, mais non à leur guise car l’itinéraire est programmé.

Le nouveau mode de déplacement permet à Paul Gillon quelques représentations qui ont de l’allure et se détachent du reste de la bande dessinée par la couleur en plus d’une mise en page plus libérée. Les passages rapides dans les dimensions ne permettent guère de s’y attarder, ils servent néanmoins à varier les cadres et à placer Chris dans des situations inconfortables. Outre ces décors fournis, le dessin est toujours très soigné en ce qui concerne les personnages. Certains viennent d’ailleurs augmenter le casting dans ce volume.