A travers tout le continent, la guerre a détruit le pays. Des villages continuent d’être brûlés, des femmes violées et arrachées à leur famille. En Normannie, le roi Abeleyn se remet de son profond coma et goûte à nouveau à la vie que lui a redonnée Golophin. Il tente de contrer les luttes pour le pouvoir. Plus à l’Est, le roi, mort sans héritier, a laissé vingt-sept mille hommes pour défendre la capitale. Corfe, devenu général des forces armées, ne fait pas l’unanimité, et les nobles fomentent pour l’évincer malgré le soutien de la reine douairière de Torunnie, Odelia, et du pontife Macrobius. A la digue d’Ormann, le Sultan Aurungzeb se prépare à détruire la dernière armée torunnienne dans une ultime bataille pour transmettre à son fils à naître un monde en paix. Et de l’Ouest, le navire délabré de Richard Hawkwood est enfin de retour de son voyage vers le Nouveau Monde, mais un nouveau fléau menace de revenir de cet enfer sous la direction d’Aruan.
Pour une première série, Paul Kearney dévoile son talent de conteur au travers de son cycle des Monarchies Divines. Des protagonistes attachants, des batailles sanglantes mais qui restent toutefois abordables pour le néophyte, des intrigues politiques qui compliquent et pimentent le récit et de la magie qui soutient l’intrigue. Le tout est assemblé avec brio dans une narration fluide où l’émotion est présente à chaque instant. Une pointe d’humour agréme le texte ainsi que quelques éléments tirés de légendes. En bref, un nouvel auteur qui rappelle par certains côtés les ténors de la Fantasy.