L’armée d’un aventurier du Sud, Col Istor, a réussi à conquérir, après une bataille sanglante, la fameuse forteresse de Tornor. Ryke, ancien capitaine des lieux, se réveille enchaîné dans la cour intérieure. Athor, le seigneur de Tornor, est mort, et son ancien capitaine s’attend au même sort. Mais ses connaissances du climat rude du Nord ainsi que des besoins du pays sont précieuses pour le nouveau maître. En échange de la vie de l’héritier, Errel, Ryke accepte de servir l’envahisseur. Malgré les apparences, le jeune homme ne peut renier le serment qu’il avait fait à son ancien seigneur. A l’insu de tous, il aide le prince à survivre. L’arrivée de messagers donne toutefois une lueur d’espoir aux captifs. Tous quatre quitteront la forteresse pour rejoindre le pays légendaire des kearis, Vanima, afin d’obtenir de l’aide pour reconquérir Tornor.
Les deux premières histoires des Chroniques de Tornor sont surprenantes par le contraste des récits. En effet, La Tour de Guet retrace la perte et la reconquête d’un fort dans une aventure mouvementée qui laisse présager aux lecteurs une saga centrée sur le site. Au contraire, Les Danseurs d’Arun se concentre sur les protagonistes dans un texte plus calme. Ces particularités démontrent toutefois la passion d’Elisabeth A. Lynn pour un art martial japonais : l’aïkido, cet art de la paix qui est, au final, le véritable lien entre ces histoires. A travers un voyage dans le pays d’Arun, l’auteur narre ses habitants, leurs croyances et leurs mœurs.