C’est terminé, voici le dernier tome de la trilogie des Soeurs Mouais. A peine remise de leur aventure précédente, mais ont-elles eu le temps de s’en remettre ? Les deux soeurs Clémentine et Aubépine sont dans un avion piloté par une exploratrice amie de leurs parents : Beatrix. Les deux soeurs volent ainsi à la rencontre, à la rescousse et aux retrouvailles, enfin, avec leurs parents. Dans ce tome qui nous embarque en Egypte avec pour fond d’histoire le trafic d’antiquité égyptiennes, un soupçon de magie avec des jumeaux venus d’autrefois Nehy et Nefret  et de vrais méchants dangereux : Victor et Hugo, on respire à peine entre deux rebondissements. On aime aussi la façon dont l’autrice nous permet de découvrir leurs parents, et comment les deux petites filles qui ressentaient une pointe douloureuse dans la poitrine de plus en plus souvent lorsqu’elles pensaient à eux se rapprochent du moment où enfin elles vont pouvoir se laisser aller et s’avouer à elles mêmes d’abord leurs sentiments et leur manque. 

Toujours aussi attachantes, Aubépine et Clémentine dont ont découvre pour le coup l’origine de leurs prénoms, vont dans cette aventure, nous permettre de découvrir de nouveaux héros et d’en retrouver d’autres des tomes précédents. 

C’est un troisième tome excellent qui clôt en beauté la trilogie et nous laisse un peu tristounet de laisser celles devenues des amies, mais dont les aventures et le caractère bien trempé restera longtemps en mémoire. Une très jolie série, avec des personnages formidablement construits, des résonances d’un tome à l’autre et des aventures entre réalité et inventions totalement maîtrisées. Ces trois beaux petits livres sont excellent et à offrir à nos jeunes amis pour l’amour des histoires formidables et aussi des belles publications. A adopter définitivement.