Ulser est de retour chez lui avec l’ensemble de ses compagnons. Tout pourrait se finir ainsi (hormis le fait qu’il ait emmêlé l’écheveau du destin et diminué le pouvoir de tous les magiciens en libérant leurs diablotins), mais voici qu’une pythie se présente, annonçant qu’il peut devenir roi. Son père s’empresse de le rejeter sur les routes de l’aventure, et ses compagnons le suivent. Pour devenir roi, il devra reconstituer le trône du Dahut, en allant quérir de nombreux éléments plus farfelus les uns que les autres. Mais attention, d’autres concurrents sont sur les rangs, notamment Rohand le Pureux qui a ravi sa promise à notre bon Ulser.
 
Pierre Grimbert poursuit dans le genre parodique, et il fait bien ! Ce second volet, quoique toujours assez convenu, est bien mieux maîtrisé que le premier, et on prend plaisir à retrouver les personnages, aussi caricaturaux soient-ils. Comme toujours chez Grimbert, l’action est menée tambour battant, et on ne s’ennuie pas une seconde, lisant d’une traite ce court roman. A tout seigneur tout honneur, Grimbert développe avec un certain talent un humour assez français (mais pas franchouillard) qui peut dérouter les amateurs de Douglass Adams ou des Monthy Pythons (comme moi) mais qui a son charme.
 
De très bonne facture, ce second volet ne peut que nous faire espérer un prochain Pierre Grimbert hilarant. Peut-être avec une autre trame que celle de la quête ?