Creslin et Megaera se sont installés comme régents sur l’île de Recluce, mais celle-ci est dépeuplée et inhospitalière. Le véritable enjeu va maintenant être de pérenniser leur installation et de se dresser face à la puissance des mages blancs, malgré les traîtrises et les conditions difficiles.
 
Toujours aussi abracadabrant et proche des précédents tomes, ce nouveau volet du monde de Recluce laisse un désagréable goût de poussière en bouche. Encore une fois, il est difficile de dire que l’ouvrage est mal écrit, et un court extrait ne saurait en être le reflet. Mais les personnages sont toujours vêtus des mêmes couleurs, mangent toujours la même chose, et les répétitions sont usantes, voire irritantes sur le long terme (particulièrement sur les 5 tomes). De plus, ce volet est impossible à lire si vous n’avez pas lu le précédent volume car les deux ne sont qu’un seul roman morcelé.
 
Le traducteur lui-même n’a guère fait d’efforts, les relecteurs non plus et les fautes de frappe sont nombreuses. Ne vous donnez pas plus de mal, et évitez ce roman comme tout le reste de la saga Recluce (à l’exception peut-être du premier tome) !