Héribaut Hébert est un sataniste. Son existence est vouée au culte de satan et les multiples pactes passés avec les démons lui ont conféré pouvoir et puissance. Mais, cette nuit, celle par laquelle commence le roman est particulière : c’est la nuit celle durant laquelle tous ses espoirs vont être récompensés ; celle où il va enfin faire apparaître et pouvoir utiliser le grimoire maléfique.
Ce livre nous entraine alors dans une abbaye d’une genre particulier : celle de Gardefoy. Le tocsin résonne, c’est la panique. Le livre dont les moines étaient les gardiens a disparu. Le frère Archambault va alors proposer une solution : son frère cadet semble avoir des prédispositions particulières pour attirer et retrouver les objets magiques.
Au même moment, les trois filles jumelles du baron Gaucelin de Lorimont, Marie, Catherine et Jeanne, décident de se débarrasser de Philibert des Losses qui veut épouser l’une d’elle pour s’emparer du fief de leur père décédé.
Ces histoires en apparence distinctes, séparées, dont les chemins vont pourtant se croiser peu à peu s’enchevêtrer et nous amener à rencontrer : démons ricanant faisant tout pour perdre les héros ; sorciers et sorcières redoutables ; chevaliers et mercenaires en action ; destins cruels ; amour…
Tout est réuni ici par Béatrice Bottet pour notre plus grand plaisir. Ce grimoire infernal qui semble doué d’une vie propre et qui nous tient lieu de fil rouge, nous donne une histoire passionnante et palpitante dont on suit avec délice les tours et détours. Que les fans de la saga précédente se rassurent, vous aurez même droit à un clin d’œil du Grimoire au rubis.
Un excellent moment de lecture dont la fin peut être définitive ou pas ( ? )
A savourer sans modération.