Aussi loin que remontent les écrits, l’histoire commence bien après que l’homme et les dragons, des élémentaires capable de manipuler le hua (l’énergie naturelle présente en toute chose), eurent fait un pacte pour protéger le pays. Douze dragons pour chacun des douze animaux célestes du cycle de puissance. A chaque nouvelle année, l’élémentaire associé à l’animal de cette période s’unit à un apprenti afin de l’initier à la Magie du hua. Tandis que ce jeune garçon entre dans sa nouvelle fonction, son prédécesseur accède au rang d’Œil du dragon et remplace l’ancien qui se retire, épuisé et affaibli par ses douze années d’union avec l’esprit du dragon.
Pour la prochaine présentation, Heuris Brannon a entraîné Eon aux premiers stades de son art. La jeune novice sait qu’elle ne peut pas échouer car, dans le cas contraire, son maître ruiné la vendra. Mais au cœur de la cour impériale, la lutte pour le trône de l’Empire du Dragon Céleste plonge Eon dans un monde de traîtrise et d’alliance incertaine. Une attention de chaque instant est nécessaire pour ne pas dévoiler son secret, sous peine de mort, car une femme ne peut pas prétendre à cette fonction.
Largement inspiré par l’Histoire et la culture chinoise et japonaise, le monde d’Alison Goodman reflète la magie des croyances du pays du soleil levant. Une épopée qui promet d’être aussi grandiose que celle de Lian Hearn dans son cycle du Clan des Otori. Pour la première fois, une publication simultanée jeunesse (Gallimard) et adultes (La Table Ronde) devrait propulser cette série vers une ouverture des frontières entre générations de lecteurs avec une héroïne hors du commun.