Sam est une lycéenne très populaire. Elle est entourée de ses meilleures amies, Ally, Elodie et Lindsay. Une soirée est organisée en ce vendredi soir. L’adolescente et ses amies ne vont pas manquer d’y aller, d’autant plus que Sam a des projets à réaliser avec Rob, son petit ami. Tout ne va pas se passer comme prévu. Ce vendredi, elle va le revivre sept fois d’affilée. Elle pourra ainsi agir sur le cours des évènements, et empêcher Juliet, la fille dont tout le monde se moque, de faire une très grosse erreur.

Il faudrait qu’on m’explique. Qu’on m’explique comment Lauren Oliver a pu écrire l’excellent roman d’anticipation "Délirium" et ce livre-ci, "Le dernier jour de ma vie", qui n’est pas mauvais mais qui n’est pas bon non plus. Et qu’on m’explique par ailleurs les raisons de son succès immense aux Etats-Unis. Les premières pages sont presque insupportables à lire. Sam est une lycéenne populaire, dont les centres d’intérêt pourraient se résumer aux garçons, aux copines, à la vodka et à la lingerie Victoria’s Secret. D’accord, Lauren Oliver a certainement imaginé ce genre de personnage pour mieux montrer la manière dont elle évolue tout au long du roman, mais elle ne devrait pas nous infliger ça. Et l’histoire ? Originale ? Pas tant que ça. On devine bien que Sam va changer et réaliser qu’elle a eu de faux jugements.

En bref, on aime les histoires sentimentales avec un petit peu plus de subtilité. Et si ma critique n’est pas tendre, c’est que je suis déçue, parce que le précédent livre de l’auteur traduit en français, "Délirium", m’avait bouleversée (http://www.khimairaworld.com/articles/fiche/2821/Delirium ). Preuve que Lauren Oliver a du talent et que les histoires d’amour, de famille et d’amitié peuvent être autrement plus surprenantes et touchantes que dans ce roman surfait.