Tandis que Flara et Mantii partent à la recherche de Krel, le chef des Galaghels retenu prisonnier dans une caverne par un sorcière que Mantii connaît peut être, Naäl et Ydelle développent une idylle qui permettra à la jeune atrébate de rejoindre les rangs des orfalines, ces sauvages amazones vivant à l’écart du monde connu, dans une forêt magique à elles seules accessible.
Ainsi résumé, le roman apparaît peut être peu attrayant. Je dois avouer avoir eu du mal à y plonger, probablement aussi parce qu’il s’agit d’un troisième tome et que je n’ai pas lu les deux premiers. Audrey Françaix essaye de créer (ou de poursuivre un courant qui ne disait pas son nom) « l’érotic-fantasy ». Le principe n’est pas fondamentalement mauvais, même si certaines scènes coquines sont assez mal amenées. Le roman fait preuve de nombreux points positifs, mais on regrette que l’action soit aussi délayée et n’aboutisse qu’à une fin assez plate et fade en comparaison du reste de l’ouvrage.
Audrey Françaix est assurément une romancière pleine de promesses, mais cet ouvrage manque encore de maturité, l’action devrait être plus dense, le roman plus long, certaines scènes mieux amenées. Somme toute un ouvrage qui n’est pas indispensable, mais un auteur à suivre !