Bob Howard est un informaticien pas comme les autres. En effet, suite à une expérience qu’il souhaitait tenter lorsqu’il était étudiant, il a été recruté (de force) par une section spéciale des services secrets britanniques qui a en charge les phénomènes métaphysiques et paranormaux. Après une mission de routine, on décide de lui accorder la formation réglementaire au travail de terrain et de l’envoyer sur une première mission simple : rapatrier une jeune scientifique qui, elle aussi, est en train de toucher du doigt l’incroyable vérité qui ne doit pas révélée au public. Mais les choses vont s’avérer bien plus complexes qu’en apparence, et l’existence même de notre univers va vite se retrouver en péril.

 

Très différent de Crépusucle d’Acier, ce roman de Charles Stross qui peut faire penser à Men in Black ou X Files est également doté de la verve satyrique dont savent faire preuve Neil Gaiman et Terry Pratchett. On pourrait presque le rapprocher des enquêtes de Dirk Gently de l’excellent Douglas Adams. L’aspect fantastique est bien présent, mais jamais ridicule, la critique de la société est bien construite, les personnages attachants. Ce volume contient en plus un second récit, autre enquête de Bob Howard partant de la découverte dans un parc londonien d’un cadavre de vache chauffé à plus de 200 degrés.

Un roman solide et atypique, voilà de quoi manquait le fantastique. Si vous êtes amateur d’humour anglais et de paranormal, jetez-vous vite sur Le bureau des atrocités.