Résumé:

Débarqués en Turquie, à la suite de l’expédition montée par le Baron de Huet et son frère, qui sont parvenus à rassembler les trois éléments leur permettant d’accéder au trésor des templiers, Maud et Guilhem ont été séparé!
Sinan, le guide, supposé les mener au travers du désert, a enlevé La Rose écarlate et abandonné Le Renard inconscient!

Récupéré par des bédouins, harcelés par des percepteurs, le justicier, émule de Robin des bois, ignore qu’en réalité la jeune femme est entre de bonnes mains.

Au cœur de la vallée sacrée, découverte des années auparavant par son père, elle a retrouvé sa famille maternelle.
La cité secrète se trouve être l’objectif des bandits qu’elle traquait en compagnie de l’homme qu’elle aime.

Ils s’apprêtent à l’attaquer!

 

Notre avis:

Ce sixième volet (Je crois que je t’aime) conclut le premier cycle de La Rose écarlate. Le second cycle débutera en 2011 avec un septième tome intitulé La fiancée venue du froid.
Au terme de cette première épopée, l’appréciation de cette série est des plus positives!

Force est de constater qu’au fil des planches, le couple Patricia Lyfoung (Comme ton ombre – Soleil), Philippe Ogaki (couleur) a su imposer un récit captivant mélangeant le style franco belge à celui du manga (le shojo en particulier).

Fan de Rumiko Takahashi (Ranma ½, Juliette je t’aime (Maison Ikkoku)) la "dessinatrice-scénariste" tisse une histoire qui dans ces premiers épisodes rappellent surtout Lady Oscar (Versailles no Bara de Riyoko Ikeda), référence qui se trouve dépassée à partir de J’irai voir venise (Tome IV), où les protagonistes quittent la France pour rejoindre l’Orient, en passant par L’Italie (on revient, dés lors, plus vers des bandes dessinés telles que Le scorpion (Marini/ Desberg – Dargaud)).

Plus d’exotisme (sans oublier le romantisme  inhérent à l’idylle entre l’héroïne et Le Renard), plus d’aventure (Avec par exemple des séquences dignes de Pirates des caraïbes, et de nombreux combats de capes et d’épées), des initiatives qui assurément démarquent les péripéties truculentes de Maud de la Roche et son alter ego. L’humour émaille l’ensemble. Les bonus mettant en scène le cochon écarlate conforte cette ambiance "bon enfant".

Les adolescents, à qui le récit est destiné (La série est édité dans la collection jeunesse de Delcourt comme Les légendaires), ne s’y trompent pas: le grand prix des lecteurs du journal de Mickey a été attribué à La Rose écarlate en 2008.

Assurément, les plus grands se laisseront prendre au jeu, malgré des rebondissements assez convenus.

Graphiquement, l’enthousiasme est confirmé, si quelques vignettes paraissent moins travaillées c’est sans doute à cause de l’excellente qualités d’autres qui sont rien moins que superbes (colorisation comprise!). Les couvertures sont également une grande réussite!

On vous recommande chaleureusement la découverte de La Rose écarlate avant la parution du second cycle!