Retrouver  Christian Garcin  est un petit bonheur, un de ces plaisirs à la fois fugaces et de longue durée, quelque chose qui reste dans un repli de la mémoire et s’active au bon moment pour de  nouveau distiller un plaisir étrange, pas comme les autres.

Voyagez avec Solena Kilometra la sterne arctique râleuse ;  plongez dans les profondeurs marines pour vous laisser bercer par les chants de Birgit Castafiore et de son fils Papageno Castafiore-Belcanto ; rire au dépends de l’huîtier Gonzague-Luis de Pachamac  ou/ et de Ouioui Picasso et Monjoli Picassiette ; vous émouvoir du destin du fantôme dit Shuk (vous comprendrez pourquoi nous utilisons son surnom et pas son nom complet à la lecture) et de bien d’autres animaux aux rêves d’amitié contre nature, de tranquillité impossible et de mémoire surtout qui se transmet de génération en génération au fil du temps.

On peut trouver tant de chose à la lecture de ce roman, un plaisir de lecture riche, à la langue belle et riche ; la vie de ces animaux menacés par nos actions en filigrane ; la richesse de la vie animale et sa beauté infinie et puis surtout peut-être un bonheur et plaisir doux et qui font tellement de bien à la lecture du livre. Un petit bijou hors du temps à savourer sans modération aucune.