À Milan, Ambroise Paré et ses alliés ont découvert le laboratoire d’où tout est parti. Surtout, ils savent comment cet incroyable chantier a été mis en oeuvre, qui est à l’origine de la mutation du corps humain et comment il a procédé. Mais les découvertes s’arrêtent là ! L’Ennemi engage une lutte sans merci, emportant Ambroise. Désemparé, le groupe doit néanmoins poursuivre sa quête… à Venise.
Notre avis:
La Licorne est un exemple de série soignée, bichonnée où la méticulosité des auteurs s’allie au plaisir des lecteurs. Pour illustrer cela, penchez-vous un instant sur la couverture. Un concept évolutif qui voit disparaître au fil des tomes la matière parcheminée au profit de l’image couleurs, la récurrence de la construction: un personnage en avant-plan, frappant, attirant les regards et des détails lorsqu’on regarde de plus près sur ce que nous trouverons dans l’album concerné. Un petit bijou de couverture !
Et l’intérieur est à l’image de son enveloppe: soigné, étudié, habilement construit. Ce troisième tome nous offre notre dose de plaisir, côté dessin, bien entendu, le style d’Anthony Jean ne peut que plaire, côté scénario, aussi, où l’on suit avec beaucoup d’intérêt les aventures de ces médecins-héros face au danger pour l’humanité que représentent la Vermine… Enfin, du spectacle, grandiose, très bien amené vous attend sous les canaux de Venise… La conclusion dans le prochain tome.