Université de Glasscastle, haut lieu de la formation des étudiants en magie, fleuron de la connaissance Britannique. Samuel Lambert, comédien ambulant d’origine américaine, n’a vraiment rien à faire ici si ce n’est participer à un mystérieux projet en mettant au service de ces hauts dignitaires imbus d’eux-mêmes son talent de tireur d’élite.
Les risques sont multiples pour lui : ne pas se vêtir convenablement pour l’heure du thé, ne pas saisir une allusion à la culture de l’Empire, passer pour un cow-boy rustre auprès des habitants de la ville. Lambert ne voit rien d’autre que ces désagréments pour rompre son monotone quotidien lorsque tout s’emballe. Son ami disparaît, le projet semble menacé, et ce n’est que le début des ennuis…

Sans représenter véritablement une suite L’étudiant de Magie se déroule tout de suite après les événements de Le collège de Magie et permet de retrouver Jane, une des héroïnes du premier volume.
En passant de la France à l’Angleterre, et d’un collège féminin à une université masculine, Caroline Stevermer a su conserver le charme des bonnes manières, de la bienséance et des bâtiments sans âge.
L’histoire démarre très lentement, ce n’est clairement pas un roman basé sur l’action et les rebondissements. Le lecteur s’imprègne de l’ambiance des lieux, des personnages, de l’époque. Chacun de ses éléments participent autant à l’intrigue que les héros eux-mêmes.
Le résultat fonctionne à merveille et en fermant le livre le seul regret est de ne pas pouvoir visiter Glasscastle.
 

Un petit point négatif sur cette édition, des fautes de frappes et des mots manquants gâchent un peu le plaisir de la lecture.