Résumé :
Située à la croisée des chemins, la ville de Mugby voit débarquer par une froide nuit d’hiver un homme mystérieux.
Représentant l’entreprise Barbox brothers (c’est le nom qui figure sur ces valises), ce dernier va s’installer à l’auberge du vieux sommeil et entreprend de se mélanger à la population pittoresque de l’endroit.
Son séjour au sein de ce nœud du réseau ferroviaire britannique va permettre à l’homme d’affaires d’effectuer le bilan de sa vie et de décider du chemin à prendre pour le futur.
Notre avis :
Rodolphe (Le secret de Mohune, Namibia (Dargaud)) et Estelle Meyrand prolongent leur collaboration.
Après Scrooge, un chant de Noël (également dans la collection Jeunesse des éditions Delcourt), ils adaptent de nouveau Charles Dickens, reprenant un autre de ses contes de Noël.
Les planches somptueuses d’Estelle Meyrand (certaines de ces vignettes évoquent l’univers et les toiles de René Magritte) dégagent un charme désuet qui correspond parfaitement à l’ambiance de ce récit aux références anglo-saxonnes.
On fond littéralement pour les illustrations de la dessinatrice lyonnaise.
Son approche classique, tranche avec les productions actuelles, et provoque l’admiration et l’émerveillement.
L’embranchement de Mugby est sans conteste un album superbe, une occasion incontestable de prolonger la période des fêtes qui s’estompe.
Petits et grands succomberont à cette histoire humaine et chaleureuse qui nous rappelle que la magie de Noël existe au-delà de nos habitudes consuméristes.
Une BD à lire et à relire en famille au coin du feu.