Résumé :

Un matin en arrivant en cours, Yuri Hitotsubashi annonce à sa camarade Mitsue qu’elle est devenue une déesse.
Cette nouvelle attire l’attention de Matsuri Saegusa assise à la table derrière les deux copines : la divinité du sanctuaire que tient son père a disparu depuis trois mois, et les offrandes se font rares…
Depuis ces débuts au collège, Yuri est secrètement amoureuse de Ken, qui tient le club de calligraphie.
Sans le savoir en voulant être agréable à sa nouvelle amie et l’encourager à déclarer sa flamme Matsuri va déclencher des évènements qui vont révéler que Yurie est véritablement une déesse ! Mais de quel genre? Il faut encore le déterminer…

Notre avis :

Kamichu est une adorable mini série (2 tomes) qui prend à contrepied la majorité des licences lancées dernièrement par Ki-oon.
Ici, il n’est nullement question de courses poursuites sur une île (La mosca, L’île d’Hozuki) mais d’entraide, d’amitié et aussi d’Amour.
En mars, la maison d’édition a manifesté la volonté de revenir vers des univers proches des œuvres de Hayao Miyazaki (Mon voisin Totoro, Le voyage de Chihiro).
A cette même époque est sorti le troisième tome de la série Kamisama, un conte manga entièrement en couleur semblable de par son esprit.

Cette œuvre apparaît également comme une parenthèse dans l’œuvre de Hanaharu Naruko, artiste connu des amateurs d’hentaï (manga érotique pour adulte).
Kamichu n’a vraiment rien de sulfureux aussi bien en ce qui concerne son scénario que ces graphisme où s’entrecroisent humains et divinités de tous genres.
Ils incarnent des objets ou encore des comme la malchance, comme Tama, le chat de l’héroïne.
Un style de dessins très classique qui associé au contexte magique rappelle Negima de Ken Akamatsu.

Hanaharu Naruko esquisse un certain nombre de pistes toutes plus intéressantes les unes que les autres.
Les déesses et les dieux font parti d’une association. Ils peuvent bénéficier du soutien d’une équipe pour gérer leurs vœux, et se rassemblent tous les ans au mois d’octobre pour leur convention.
Indirectement, l’histoire est l’occasion de s’initier à la culture japonaise, ici au travers ses croyances et ses superstitions, ce qui est loin d’être inintéressant.
Le tout présenté avec candeur et humour.

L’entourage de notre déesse débutante, leurs caractères distincts sont également prometteurs.

Sans conteste, une série méritante qui aurait pu donner l’occasion à bien d’autres développements au-delà de deux recueils.

On reste vraiment sur sa faim !